Industrial equipement recovery
De nombreuses entreprises, grandes ou petites se réorganisent de temps en temps. Ces adaptations au marché sont souvent l’occasion de déménagements : le regroupement d’unités sur un même site ou au contraire la séparation de services dans des lieux différents sont légion. C’est l’occasion d’emménager dans des locaux plus fonctionnels, plus modernes, plus lumineux, qu’ils soient plus grands ou plus petits.
Quand un bâtiment ou un site – souvent en location – doit être rendu, l’ensemble des services concernés est averti – en principe – des mois à l’avance. En effet, un déménagement ne peut être mené sérieusement que si les personnes qui œuvrent dans les services directement concernées préparent eux-même les cartons, ou du moins y participent. C’est l’occasion de faire le tri des rossignols qui encombrent les rayonnages depuis des lustres et autres vieilleries complètement dépassées. Mais le tri doit être fait intelligement : des équipements qui ne servent plus peuvent encore être utiles à d’autres entités de la même entreprise. En effet, outre les déménagés, une grande partie des autres services et autres unités non concernées sont informées et conviées à faire leur marché “interne” pour récupérer des équipements et matériels, avant leur mise au rebut.
Le bail, aïe aïe aïe
Les mois passent et il ne se passe…pas grand chose.
Jusqu’au jour où l’échéance de bail c’est? Ahhh mais c’est lundi de la semaine suivante! Faut tout vider. Tout de suite!
Sauf qu’un déménageur ou un débarrasseur que l’on sollicite pour vider 1000m² sous deux-trois jours, c’est no-way, et ceci quel que soit la période de l’année. À l’échéance du bail, ne pas rendre les clés en temps et en heure, se solde – c’est le cas de le dire – régulièrement en paiement de pénalités. C’est donc en ces moments que la foulitude d’objets gardés “au cas où” deviennent plus qu’encombrants. S’il y a réellement des articles ou documents à garder, le tri préalable est censé avoir été effectué, complété par un éventuel recensement. Toute cette logistique nécessite anticipation, méthode et organisation. Là on n’a plus le temps de rien si ce n’est de négocier cinq jours de rab pour la remise des clés. Mais cinq jours. Et pas un de plus! Bref, chacun fait son petit carton (pour les chefs, c’est UNE petite armoire) et TOUT le reste, c’est à la benne.
Car commander une ou plusieurs bennes pour le lendemain est en principe dans le domaine du réalisable. Étonnant, non ?
Mais ces dernières ne se remplissent pas d’elles-mêmes. Il faut des bras, beaucoup de bras, des moyens de manutention, pas mal de moyens, et même un peu d’ingéniosité pour les cas un chouïa compliqués.
– Euh Bébert, le truc-bidule qui est au troisième étage et qui fait cinq mètres de long, on le descend comment, vu qu’il passe pas dans le monte-charge ?
– Balance-le par la fenêtre, on verra bien s’il sait voler !
Dans ces situations, les collaborateurs proches ou lointains sont – et on peut les comprendre – rarement “chauds” pour aller faire du débarrassage à grande échelle sur des sites en cours de démantèlement.
Zorro est arrivé…
C’est dans ces moments de léger stress qu’intervient l’Électrolab. Souvent prévenus tout a fait offciellement du déménagement, et ceci des mois à l’avance, on attend patiemment que toutes les autres entités de l’entreprise aient pu rapatrier dans leurs locaux ce qu’elles étaient censées récupérer. Or le plus souvent, elles n’ont pas eu le temps de s’en charger, ou seulement de manière imparfaite, ce qui fait que quelques jours avant l’échéance du bail, il reste une montagne de matériels et d’équipements sur le site à libérer d’urgence. Evidemment, le jour de la restitution des clés, le propriétaire s’attend à voir des locaux propres et…vidés.
C’est souvent peu de temps avant le tour du propriétaire – ou de son mandataire – que tombe sur nos téléscripteurs 🙂 l’autorisation donnée à l’association de faire de la récupération sur le site incriminé.
À brève échéance, une première équipe restreinte du lab se rend sur place pour évaluer l’intérêt de la récupération en identifiant les matériels et en étudiant l’ensemble des aspects logistiques. Une telle visite dure en principe de quinze minutes à une heure. Dès cette visite terminée, l’escouade d’éclaireurs rend compte aux autres membres afin de préparer – si intérêt il y a – d’initier l’opération extérieure (OPEX). En seulement deux ou trois jours – pour les cas d’urgence absolue – l’Électrolab sait mobiliser des effectifs significatifs (jusqu’à vingt personnes) dûment équipés en EPI, outils de démontage, moyens logistiques et sachant arriver sur place à l’heure dite pour débuter la récupération.
En effet, rappelons qu’un hacker digne de ce nom n’est à la botte de personne, ce qui lui permet d’arriver au débotté sur un théâtre d’opérations, botté de ses chaussures de sécurité.
Les récupérateurs associés
Alors évidemment, l’Électrolab ne fait pas le débarras complet d’un site. Nous ne prenons que ce qui est intéressant et qui – en conséquence – nous est utile. Mais comme le lab a besoin de beaucoup de choses et que son évolution, tant en équipement qu’en aménagement est très largement tributaire de ces récupérations, ce que l’on emmène peut rapidement se compter en mètres cubes, voire en camions entiers.
C’est autant dont l’entreprise qui libère le site n’aura plus à s’occuper. Les spécialistes du démontage et de la récupération du lab sont le plus souvent totalement autonomes et ont l’habileté suffisante pour ne rien casser et laisser les locaux propres si cela est requis. Dans certains cas, le matériel est immédiatement recensé et/ou trié par nos spécialistes au moment de son emballage sur place afin de faciliter – de notre coté – la gestion de notre propre stock.
Récupération, démontage et recyclage
Les récupérations de ce genre ont lieu plusieurs fois par an, et au gré des interventions, un nombre de plus en plus important de membres a l’expérience de ces OPEX et savent participer méthodiquement et efficacement à ces actions.
Parfois ce que nous récupérons est gardé tel quel, parfois on le démonte pour n’en garder que les parties qui nous sont utiles, le reste étant apporté au recyclage ou en déchetterie. Si nécessaire, l’association Électrolab vous fournira tous les documents adminstratifs nécessaires pour contractualiser la cession à un prix symbolique de vos équipements, permettant ainsi de les sortir de vos immobilisations comptables. Enfin, en cas de double voire triple emploi, nous offrons occassionnelement les surplus à des hackerspaces et fablabs amis.
Des truc à jeter ? Contactez-nous
En somme, si vous avez des équipements techniques ou industriels dont vous n’avez (bientôt) plus l’usage, nous serons heureux d’en être informés à l’adresse email suivante : contact [AT] electrolab [POINT] fr , car ils peuvent encore être utiles et servir pendant de longues années. D’avance merci pour votre diligence.