The rose colour battle III
Les “batailles du rose” sont consubstantielles à l’existence de l’Électrolab. Le troisième épisode de cette saga “planétaire” vient de se dérouler récemment. On a gardé les mêmes acteurs, mais évidemment le scénario a été écrit avec soin, afin que les fans – dont vous faites partie, cher lecteur – soient à nouveau bluffés par ce nouvel opus. Mais rappelons déjà – en deux chapitres – ce qui s’est passé précédemment.
The early days
En des temps immémoriaux :), lorsque l’Électrolab n’était composé que d’un groupuscule d’inconnus qui ne se connaissent pas entre eux, leurs premiers faits d’armes furent racontés de génération en génération par tradition orale. Du peu d’informations disponibles, un événement marquant appelé “bataille du rose” a pu être identifié comme étant fondateur du “team spirit” des membres du Lab, qui – aujourd’hui encore – se perpétue vaillamment et permet de construire à coût minimal l’Électrolab 2.0, un hackerspace de 1500m² situé tout près de Paris.
La “bataille du rose” est une guerre sans merci contre des puissances maléfiques qui tentent d’amadouer les humains en coloriant tout en rose. Le pouvoir de ces nuisibles se limite toutefois à souiller le sol par une couleur rose prononcée. Il n’empêche que l’élimination de cette infamie, première “bataille du rose” était franchement héroïque. Les images visibles dans cet article sont issus d’une reconstitution historique : les cameras full HD « Go-Pro » n’existaient pas en ces temps-là.
The second time
Dès que la possibilité d’agrandir nos locaux sur le site existant fut confirmée, une nouvelle “bataille du rose” s’est déroulée début 2014, avec un sol tout aussi pollué mais avec – cette fois-ci – des armes très sophistiqués. Hélas elles étaient limitées à des surfaces de tailles moyennes (~ 100m²) mais avaient en contrepartie l’avantage de garder l’environnement “respirable” pendant toute la durée des travaux. Les autres zones n’ont été que très localement empoussiérées.
The third battle
Voyant le coté rose de la force perdre du terrain, les preux guerriers de l’Électrolab reprirent les armes pour conquérir de nouveaux territoires. En ce mois de septembre de l’an de grâce 2014, notre forgeron Kikloutou nous livra un nouvel engin de guerre adapté aux très grandes surfaces. Munis de ses outils sacrés acheté à prix d’or aux marchands ambulants venus de l’empire de la dynastie Jin, 500m² ont été pacifiés en un seul week-end. Par chance, ces nouveaux territoires étaient moins emprunts de rose que les zones conquises précédemment. Le malheur, c’est que notre forgeron a sous-dimensionné l’avaleur de spectres nécessaire à l’engin de guerre ce qui fait qu’un nouvel hiver nucléaire s’est abattu sur l’ensemble du Lab. Les particules les plus fines ont toutefois pu être capturées et la poussière blanche qui s’est déposée partout nécessitera un nettoyage certes important, mais pas insurmontable.
Towards a total domination
Le royaume de l’Électrolab s’est désormais significativement étendu. Il reste encore une zone d’irréductibles nuisibles qui colorent en rose une surface de 300 m². Les stratèges du Lab ont déjà prévu de leur faire rendre gorge avant la fin de l’année. La date fatidique est bien entendu gardée secrète. Seul le forgeron est au courant puisqu’il devra nous livrer d’ici là un avaleur à la mesure de nos besoins, ce qui nous évitera de subir un troisième hiver nucléaire.
Building the castles
Sur les territoires enfin vierges, les intendants du Lab ont immédiatement cloisonnés l’espace pour l’organiser de manière rationnelle en respectant à la lettre les plans définis par le grand conseil. La fée électricité fut mise à contribution pour éclairer les recoins les plus obscurs du royaume.
Enfin, la caste des agenceurs entre en action pour installer tables et bancs pour les plus fastueux banquets de nos vaillants guerriers et les plus excentriques projets de nos mestres.
Tackling the tide
Pour lutter contre les envahisseurs, une nouvelle douve fut construite sous le pont-levis ouvrant sur le monde au-delà du « Mur ». Les fontainiers du Lab proposèrent une géométrie adaptée aux inondations sévères régulièrement engendrés par les éléments déchaînes et les forces fortes a(d)verses.
Teardown
De nombreux murs sont déjà tombés et des actions de démolition ou démontage ciblées sont encore effectuées fréquemment au fur et à mesure que les zones sont aménagées. Dans l’absolu, il est préférable de tout démonter avant de reconstruire. Mais parfois, les priorités et le fait que les outils adéquats ne sont pas immédiatement disponibles remet en cause ce principe. Pour autant, l’avancement des travaux suit un planning – certes dense- mais globalement respecté, établi par périodes d’environ six semaines.
Rebuild
Dans d’autres zones de l’Électrolab, la reconstruction et l’aménagement battent leur plein. Bien qu’aucun membre ne soit vraiment spécialisé dans les corps de métiers requis pour rendre cet espace viable, la mise en commun des bonnes volontés combinées aux astuces glanées ci et là permet d’obtenir des résultats tout à fait acceptables. Outre les travaux “classiques” une foultitude de chantiers exotiques ou de situations hors-normes pimentent un peu le quotidien. C’est grâce à quelques bricoleurs chevronnés que des solutions originales sont trouvées et mises en oeuvre.
Backstage
Si le cœur du chantier actuel est bien la construction du Lab, ceux qui y participent ont besoin de reprendre régulièrement quelques forces. Chaque week-end, deux ou trois personnes ont la charge de préparer les différents repas. Des en-cas maison sont également distribués tout au long de la journée. C’est bien le moins que le Lab puisse faire en rémunération de la disponibilité qu’offrent certains membres pour l’aménagement du lieu.
Grand opening
Dès novembre 2014, l’Électrolab pourra accueillir ses membres sur une surface d’environ 500m². Pour ces derniers, des locaux de résidence sont en cours de finition. Secrètement, nous espérons même que d’ici la fin de l’année, la moitié des 1500m² seront opérationnels.