Tuesday 17/01/12

Hackerspace à Nanterre

Tuesday 17/01/12

Dans ce billet, vous trouverez à la fois des informations sur les événements récents mais également quelques clés d’ordre général. Cela ne touche que quelques sujets précis et n’a pas vocation à être exhaustif. D’ailleurs, c’est complètement illusoire de vouloir narrer tout ce qui se passe au lab. Et en réalité, le lab se vit bien plus qu’il ne se lit. Si toutefois, vous souhaitez avoir des précisions sur un sujet donné, contactez-nous.
En tout cas, ne négligeons pas les fondamentaux : le repas en commun est un patrimoine cher au cœur des membres. Ce mardi, c’est un plat originaire du Maghreb qui nous a rassasié.

Au menu :
– Couscous merguez;
– Salade d’oranges aux parfums de canelle;
– Le thé du président.

Bon, avouons-le, y’avait aussi “fromage” pour ceux (les junkies de la mimolette) qui ne peuvent pas s’en passer, même après un couscous!

Visites guidées
Régulièrement, lors des ouvertures officielles, des visites guidées sont organisées pour ceux et celles qui souhaitent découvrir notre local.
Mais au fait, l’Electrolab c’est où ? Contactez-nous, on vous donnera toutes les infos.
Que verrez-vous ? Hm, difficile de (tout) décrire. On préfère que vous vous fassiez votre propre opinion, elle n’en sera que meilleure…
Prévoyez quand même d’apporter un petit remontant lors de votre visite si vous avez l’âme sensible…
A noter que sur rendez-vous préalable, nous organisons également des visites hors des horaires d’ouverture usuels. Mais si vous voulez à tout prix venir à 8 huit heures du mat, comment dire…”Joker” !

TIC…TIC…TIG

– Hep là, y’a une faute de frappe dans le titre de ce paragraphe.
– Ah, c’est pas sûr ; car n’oublie pas, quand une boîte fait tic…tic…tic, c’est qu’il y a une bombe dedans.
– Houlà, c’est explosif comme révélation. Tout ça à cause d’une faute de frappe!

Un membre très porté sur le la physique modifie actuellement une enceinte à vide en acier inoxydable de taille respectable. Pour ses expériences aussi surprenantes qu’instructives, l’enceinte qu’il a acquise d’occasion sur le ouaibe doit être grandement modifiée. Des accès supplémentaires parfaitement étanches sont nécessaires. La soudure de ces brides de connexion requiert la mise en œuvre d’un procédé de soudure de grande qualité appelé “TIG”, comme Tungsten Inert Gas (autre acronymes utilisés : WIG, GTAW). Le lab ne dispose pas pour le moment de poste à souder TIG : ce membre en a acheté un d’occase et a l’urbanité de le laisser sur place au lab : de toute façon, il n’a pas l’indispensable secteur triphasé chez lui, alors que le lab en est bien entendu équipé (hihi).

Savoir souder en TIG ne s’improvise pas : cela requiert une formation spécifique, dispensé dans des écoles spécialisées.  De plus, le procédé est relativement coûteux car il consomme une grande quantité de gaz inerte. Toutefois, dans certaines applications particulières, seule la mise en œuvre de ce procédé précis permet de réaliser des assemblages adaptés aux exigences requises.

En réalité, l’enceinte à vide n’est qu’un équipement préalable pour réaliser un véritable projet bien plus ambitieux, que nous ne divulguons pas ici. Mais il reste encore de longs mois d’efforts à notre membre avant d’atteindre son objectif qui – nous n’en doutons point – pourra servir de vitrine quant au savoir faire du lab. En tout cas son enthousiasme et son engagement font que le lab dispose en prêt de deux équipements supplémentaires fort intéressants. Un exemple à suivre sans hésiter.

Rangement en dérangement
Le rangement est un problème récurrent au lab. Alors on ne parle pas ici de laver/ranger les verres et assiettes sales oubliées sur les tables, ce qui évidemment n’a pas lieu d’être. Non, ici, nous voulons parler du  rangement des pièces, composants, outils et produits semi-finis neufs ou de récupération, qui lui reste clairement en berne. Au cours de ces derniers mois, plusieurs membres se sont engagés à prendre cette tâche cruciale à bras le corps. Et bien on constate que cela a un mal fou à se concrétiser : le chantier tombe à chaque fois comme en léthargie. Serait-ce l’ampleur de la tâche qui engendre une telle catalepsie ? Les tâches prioritaires – bien qu’identifiées – ne sont pas éclusées et donc on a de plus en plus de mal à retrouver les objets à l’intérieur du lab. Il paraît que c’est un symptôme classique dans les hackerspaces.

Les administrateurs du lab constatent effectivement mois après mois la dégradation de la situation sans trouver vraiment de bouée salvatrice à laquelle ils pourraient se raccrocher pour se sortir de ce courant tumultueux.
A force de désillusions, faudra-t-il décréter que le rangement devienne – tout comme l’aménagement du lab – un  projet collectif auquel chaque membre est convié à participer régulièrement?

Projets sous-traités pas traités
A ce jour, le lab ne réalise pas de projets pour tiers, même moyennant finances.
Ceux et celles qui ont besoin d’un objet, prototype ou système et qui souhaitent le voir réalisé par les membres du lab ne trouveront pas d’écho à leur demande. Si ce besoin est réel, ils sont incités à devenir membres de l’association afin de réaliser eux-mêmes leur projet. Les autres membres pourront éventuellement les aider mais il n’a pas d’obligation à le faire : la bonne volonté de chacun est seule juge. La raison de ce refus d’œuvrer pour tiers est fort simple : les membres actuels ont déjà dans leur planning une quantité significative de projets à réaliser pour leurs propres besoins. De plus, dans sa configuration actuelle, le lab n’est pas encore dans un état propice à l’avènement de certains projets très ambitieux. Mais ce n’est qu’une question de temps : on ne construit pas un atelier polyvalent d’un claquement de doigt, surtout si le budget disponible est très modeste.

Coup de pouce
L’association Electrolab a – entre autres – vocation à promouvoir et encourager l’émergence et le développement de structures similaires à la nôtre. Nous sommes heureux de constater la naissance d’un nouvel atelier créatif (qui se présente sous la forme d’un fablab) situé dans l’est de la France et qui se nomme Technistub. Cette structure en cours de création a une problématique similaire à l’Electrolab : le besoin d’aménager son propre local. En conséquence, L’Electrolab offre quelques menus matériels et mobiliers au Technistub afin de contribuer un peu à sa mise en place et espère – à moyen terme – pouvoir établir une collaboration fructueuse avec elle.

Second coup de pouce : l’association TuxFamily dont les responsables sont des connaissances de longue date, ont prévu de tenir leur assemblée générale prochainement.  Ils étaient à la recherche d’un lieu pour organiser cet événement : on a proposé de leur prêter la zone convi du lab pour quelques heures ce week-end.

Rédacteurs, rédacteuses,…on vous attend, on vous supplie !
Sachez que les pages que vous lisez sont également les vôtres. En ce sens, il est tout à fait possible de nous faire parvenir vos propres articles et documents multimédia associés en vue de leur publication sur cette page. Vous pouvez décrire les projets que vous menez actuellement, les événements auxquels vous avez participé ou tout autre sujet qui vous tienne à cœur. Si vous avez la frénésie de l’écrit, lancez-vous. Pour tout renseignement, n’hésitez pas à nous contacter sur la mailing-list publique ou sur l’adresse mail de contact.

Image où est tu ?
Une chaîne de télévision d’envergure nationale a projeté il y a quelques mois ses reporters et cameramen à l’Electrolab, en vue d’y réaliser un reportage. Depuis, plus rien. Bien qu’annoncé, le reportage n’a toujours pas été diffusé. On commence un peu à se demander si le montage est effectivement terminé ou s’ils ont perdu les rushes? (bzzz bzzz)

Le champ des possibles n’a rien d’impossible
A l’Electrolab, il est actuellement possible de mener à bien des projets dans les domaines suivants : électronique, mécanique, informatique, chimie, biologie, physique, circuits imprimés, photographie grand format et cuisine. D’autres domaines sont déjà envisagés à moyen terme telle la soudure (plusieurs procédés), la protection des métaux (plusieurs techniques), la serrurerie, le forgeage, le modélisme et la menuiserie.

En récitant tous ces domaines à un interlocuteur auquel un membre décrivait oralement tout ce que l’on peut faire au lab, cette personne lui fait remarquer – fort justement – que ce périmètre est très vaste et qu’il ne voit pas vraiment le lien entre toutes ces disciplines.

Effectivement, entre tous ces domaines il n’a pas de lien manifeste, mais est-il bien nécessaire qu’il y en ait ? Dans l’absolu, non. Pourtant, à l’Electrolab, le principal lien c’est l’envie ! L’envie de faire qu’ont des membres –  qui la plupart du temps ne se connaissaient pas – de mener à bien, tant seul qu’en groupe, des projets de tous ordres qui couvrent un champ très vaste de disciplines, souvent orientées “technique”.

Soit, mais pourquoi n’y a-t-il pas tricotage, scrapbooking ou encore création musicale? Et bien du fait qu’à ce jour, ce n’est semble-t-il pas le violon d’Ingres de nos membres actuels. Mais si vous lecteur, êtes “à fond” dans l’un de ces domaines (ou n’importe quel autre d’ailleurs), et que vous pensez pouvoir développer une nouvelle activité au lab, celui-ci – en dépit de ses moyens (et surface disponible) limités – a la flexibilité suffisante pour vous accueillir et vous fournir un terreau favorable.

En effet, bien qu’organisé et piloté de manière avisé par un conseil d’administration, l’Electrolab est ouvert d’esprit : c’est votre enthousiasme et votre force de conviction qui, au bout de quelques mois, amalgamera autour de vous un groupe de personnes qui ensemble auront la volonté de promouvoir un nouveau domaine d’activité au lab. Plus vous serez nombreux dans un domaine précis, plus le lab saura s’adapter afin que votre activité ait une place en son sein. Et si votre passion ne rencontre que peu ou pas d’adhésion, vous pourrez quand même venir l’exercer, mais les investissements requis pour développer votre activité seront moins prioritaires.

C’est pour cela que la liste en début de ce paragraphe est un peu fourre-tout. Pourtant elle n’est que le reflet des passions et besoins des membres actuels. Remplacez les personnes au lab par d’autres aurait très certainement engendré une liste différente.
D’ailleurs, il est impossible de prévoir à quoi ressemblera cette liste dans un an. Elle sera simplement le reflet des forces en présence à cette date là.

Radio sportive
Justement, voilà un nouveau domaine d’intérêt qui semble actuellement cristalliser quelques vocations chez nos membres. Il existe depuis des lustres (de cristal) une catégorie de bricoleurs de génie qui n’ont de cesse de promouvoir et d’améliorer – sans but commercial – les techniques de communication, principalement sans fil. Ces inconditionnels du fer à souder et de la lime à métaux sont des radioamateurs. Ils sont 2 millions à travers le monde et environ 13 000 en France. Dans quasiment chaque pays de notre bonne vieille terre, il est possible de trouver des radioamateurs – qu’il convient de ne pas confondre avec les adeptes de la CB (Citizen Band). Les contingents les plus nombreux se trouvent aux Etats-Unis, au Japon et en Allemagne.

Le radioamateursime existe depuis l’invention de la TSF à la fin du XIXème siècle. Totalement apolitique, le mouvement radioamateur était pourtant – incongruité de l’histoire – considéré comme un loisir sportif dans l’ex Allemagne de l’Est, et – a ce titre – était officiellement encouragé par le régime. Le radioamateur a droit d’émission sur le spectre herzien dans des bandes bien définies et bénéficie d’un droit à l’antenne. Il acquiert ces droits suite au passage d’un examen (valable à vie) et d’une cotisation annuelle payable à l’état qui confère à sa station d’émission un indicatif unique au monde. En métropole, les indicatifs commencent par la lettre F, comme…France.

Alors, paraît-il, l’examen n’est pas si trivial. En tout cas, quelques membres se sont mis en relation avec des radio-clubs de la région, afin de mieux découvrir ce loisir aux multiples facettes. Apparemment, ils sont dans les starting-blocks pour préparer l’examen officiel et d’autres personnes intéressées peuvent encore les rejoindre. Nous leur souhaitons de réussir. C’est quand qu’on installe les antennes au lab ? Ah, le pylône ne fait QUE 24 mètres ?