Ludum Dare 56, une Game Jam au Lab : « Il faut que ça soit fun, sinon ça ne marche pas » - Electrolab

Deux équipes de jammeurs à l’œuvre au Lab lors du 56e Ludum Dare

Ludum Dare 56, une Game Jam au Lab : « Il faut que ça soit fun, sinon ça ne marche pas »

Du 4 au 7 octobre, nous avons accueilli 2 équipes de « jammeurs » pour la 56e Ludum Dare, une Game Jam en ligne qui a lieu deux à trois fois par an depuis 2001. En l’espace de 72h, dans nos locaux, ils ont créé 2 jeux originaux, que vous pouvez tester vous-même !

Des objectifs et du plaisir

Yann Roirand, l’organisateur de cet événement au Lab, le revendique : « je suis toujours à l’affût du prochain fait d’armes à aller chercher ». Avec douze Ludum Dare au compteur depuis 2016, 3 jeux dans le top 300 mondial ainsi qu’une 46e et une 23e places dans les classements « thème » et « innovation », il en a déjà quelques-uns, des faits d’armes.

Deux fois dans l’année (trois jusqu’à 2019), des jammeurs du monde entier conçoivent des petits jeux vidéo sur un thème donné, soit en équipe en 72h, soit en solo en 48h, soit en une semaine. A l’issue de la Game Jam, les participant·es les mettent en ligne et les notent. En avril, ils étaient environ 4500 et ont créé plus de 2000 jeux.

Pour cette 56e édition du Ludum Dare, du 4 au 7 octobre, le thème était « Tiny Creatures ». Yann affichait 3 objectifs : inscrire un jeu dans le top 200 de cette « LD56 » ; mettre l’accent sur la communication, notamment grâce au vidéaste Ghium pour filmer la jam ; et enfin, s’amuser.

« C’est bête mais si on n’a pas ça, on n’a rien du tout. Même si le challenge est excitant, que le cadre est incroyable et qu’on s’entraîne chacun pour augmenter nos chances de décrocher du travail dans le milieu, on va bosser tout le week-end et peu dormir. Et il n’y a pas de chèque à la fin. Donc il faut que ce soit fun, sinon ça ne marche pas. »

15 personnes, 2 équipes, 2 jeux

Pendant 72h, de samedi à lundi, il a chapeauté les 15 jammeurs (dont 2 à distance) des équipes Unreal et Godot : 3 développeurs, 3 game designer, 5 graphistes et 2 sound designers armés de tablettes graphiques, micro, synthés et instruments, plus un vidéaste pour filmer l’événement.

« François, « long » Yann, Thomas, Antonin, Léo et Romane ont déjà participé à 6 ou 7 jams, voire plus, avec moi. S’ils continuent à me faire confiance pour organiser des événements qui méritent toute leur énergie pendant 3 jours, moi je suis comblé. »

Les jammeurs du monde entier ont probablement créé plus de 2000 jeux pour cette édition, à tester gratuitement sur la plateforme Ludum Dare. Au Lab, on en a créé deux : Slurp’em all et C.R.A.B. (Crustacean Rapid Action BattleForce), également jouables – comptez 10 à 20 minutes pour les finir. Pensez à donner vos avis en commentaires !

… et 1 lieu : l’Electrolab

« Cette jam était incroyable. Le cadre de l’Electrolab est vraiment exceptionnel – de la place, la cuisine, un endroit pour dormir, toute une installation pour faciliter la communication avec les membres de l’équipe en distanciel. Je me suis baladé dans le Lab pendant la nuit et c’est vraiment ouf ! Il y a un bureau avec un télégraphe pour faire du morse, un hangar avec des cases et des planches, une essoreuse industrielle… »

C’est vraiment un espace de pure création rempli de nerds et de geeks de tous poils, vraiment gentils et intéressants. C’est inspirant du turfu. Moi je suis amoureux de l’Electrolab depuis la Ludum ! »

Maintenant que la jam est finie, Yann continue son MBA Video Game Producing à l’IIM / Ecole De Vinci de Nanterre, cherche un stage et se dirige vers la Global Game Jam 2025 au C-19 d’Evry en janvier. Il songe déjà à la prochaine Ludum Dare, en avril. A l’Electrolab ?

Des vidéos de cette 56e Ludum Dare dans nos locaux sont en préparation. Nous les diffuserons dès que possible. Si vous voulez en savoir plus sur les game jams, voire y participer dans l’une des équipes de Yann, suivez-le et contactez-le sur Linkedin ou par mail à y.roirand[a]gmail.com.